Lettres Mortes

Je suis perdue..viens me retrouver. Rappelle-moi, réapprends-moi comment t'aimer. Et.réfléchis pas trop, je tombe toujours un peu plus.

there’s still a little bit of your song in my ear
there’s still a little bit of your words i long to hear

[Cannonball ~ Damien Rice]

Je ne sais pas si le fait que je reviennes ici est positif ou non.  Ça veut peut-être seulement dire que je retombe au fond du puit ou bien, que j'arrête de fuir. L'un pourrait être la conséquence de l'autre aussi...

Il y a des vérités qu'on ne voudrait pas entendre. On se bouche les oreilles, chantant à tu-tête pour ne pas subir. Mais quelque fois.. on les connaissait déjà, on refusait juste d'y faire face.

Et maintenant que je les vois ? Je fais quoi ? .. Je ne veux pas retomber... je veux rire. Laisse-moi rire.. laisse-moi penser à autre chose. Pourtant...j'ai peur de moi lorsque je suis dans cet état.  J'ai peur des chemins que je peux prendre pour fuir. Il y a des cercles vicieux que je ne comprendrai jamais. La plus profonde blessure.. est celle que je risque de reproduire. Aide-moi.. aide-moi avant que je regrettes tellement.. avant que je ne puisse plus reculer.

Je ne peux pas, je ne veux pas.. m'ôter de l'esprit qu'il y avait quelque chose d'unique, de fort entre nous. Que tout ça aurait continué à grandir ; qu'on aurait pus s'apprivoiser, arrêter d'avoir peur, que je me serais enfin abandonner dans les bras d'un homme, sans honte, sans souvenirs. Même si tout ça reste dans mon esprit, et sera là longtemps, sinon toujours ... tu es le seul qui me connait autant. On peut s'aider, se parler comme avant ?

Je voudrais.. m'envoler, courir, danser, je voudrais.. être libre.

J'ai revu mes tristesse d'avant, brisé mes bonheurs présents.
Toujours les mêmes gestes, toujours le même enfant qui détruit tout, de peur d'être géant.

Et je vais au lendemain en sachant que rien n'ira.
Aussi loin que mes amours d'à présent et je sais bien que demain ira peut-être moins bien, mais je n'aurai qu'à penser au passé.

Tu sais celui qu'on s'est bâti à coup de rire et de joie, celui qu'on s'est donné le droit d'habiter.
Tu sais celui qu'on a souvent touché du bout de nos doigts, celui qui a grandi entre toi et moi.

J'ai brisé ton grand coeur d'enfant qui rêvait d'être géant.
Toujours les mêmes gestes plus jamais le meme amant.
Me pardonneras-tu mes maladresses d'enfant ?

[Au 27 100 rue des Partances ~ Pierre Lapointe]

J'ai un tourbillon de pensées tous plus contradictoires les unes que les autres qui tournent dans ma tête. Comment as-t'on pu en arriver là ? On s'est tellement fait de mal... J'aimerais comprendre, mettre des mots sur ce que je pense, réussir à avoir simplement une idée de ce que toi tu peux penser. Je ne sais pas comment réagir à tout ça... tu peux m'aider ? Juste me dire, être franc... On a mal les deux, alors pourquoi ne pas simplement se parler, mettre au clair certaines choses ?

On s'est brisé la tête et le coeur avec bien trop d'adresse. Tout les visages ~ Pierre Lapointe

Tout ce que je voudrais.. c'est qu'on laisse de côter nos peurs, nos ressentiments, nos pleurs. Tout ce que je voudrais, c'est pouvoir te regarder dans les yeux, pouvoir te donner tout l'amour que je peux ressentir pour toi. Je veux arrêter de crier au ciel : Je t'aime, et pouvoir te le murmurer... J'ai tellement d'envie, de rêves, d'espoirs...

Je t'aime.

J'ai su garder sur mes lèvres, tes secrets et nos jours de fièvre...
T'écouter en silence, enveloppée, dans nos confidences.
J'ai partagé tes pleurs, tes espoirs, solidaire dans les mêmes guerres.
À la vie, à la mort, viens prendre en moi la force qu'il te manque..

Repose ton âme, dépose les armes qui ne servent plus à rien.
Repose ton âme, repousse le drame de tes mots, emprisonnés...

Repose ton âme. ~ Natasha St-Pierre

Je ne suis plus capable, d'aimer. Je suis tellement épuisée.. je ne fais que penser à m'empêcher de penser à toi.

J'ai mal, lorsque j'imagine mon coeur, c'est seulement un amas de fragments brisés que je vois, de petits morceaux où je peux y voir quelques images, notre histoire. Je voudrais que tu disparaîsse, que j'oublies tout pour pouvoir aimer quelqu'un qui m'aimera en retour. Je voudrais me jeter tête première dans une nouvelle histoire pour oublier, mais.. la petite voix dans ma tête, ma conscience, me dit que ce n'est pas très honnête envers les personnages de cette histoire. Et puis, ça ne serait qu'un baume, la douleur serait toujours là. Ton absence toujours aussi présente.

Je t'aime, encore et encore.


Faudrait que t'arrives à en parler au passé
Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée

Francis Cabrel ~ Encore et encore.

Je laisse couler le temps, je me dis que.. forcément, un jour, tout s'arrange. Que forcément, l'amour réunit ceux qui s'aiment. L'amour peut réparer un coeur qu'il a brisé aussi ? Il peut lui redonner sa moitié ?

Je ne devrais surement pas rester aussi proche de toi..le trou dans mon coeur grossit un peu plus chaque fois que je suis près de toi, tout en te sentant si loin .. comparé à avant. Cet avant où l'on était ..amoureux. Mais chaque fois qu'on se parle, rit, court.. j'imagine, l'espace d'une seconde, d'un rêve, qu'on est de nouveau.. nous, un Tout. Cet instant, je donnerai tout pour y croire tellement qu'il devienne ma réalité.

Non, je ne l'aime pas lui. Je suis seulement descendu trop loin, j'ai trop mal. J'essaye seulement de remonter un peu, de voir un peu de lumière, et d'arrêter de penser à.. certaines pensées. Comment veux-tu que j'aime quelqu'un.. quand tout ce que mon coeur désire, c'est de me voir, durant un instant, dans tes yeux ?

Je t'aime.

Laisse-la rêver a sa façon
Laisse-la danser, se bercer d'illusions [ Laisse-la rêver. ~ Roch Voisine]

J'ai couru, tourner. Pour tout oublier, pour fuir. Peut-être que si je cours assez vite, assez loin, les sentiments vont rester derrière... je pars d'un fou rire , c'est tellement beau la neige et la lune est là, elle me regarde, m'accompagne. Je lui cris : Je l'aime !

Et puis, .. j'ose m'aventurer là. Ce petit endroit à nous, noir.. douillet, même sous cette couche de neige. La neige fond tranquillement, des ombres apparaissent, enlacés, des murmures me proviennent, léger soufle.. douce brise et cette odeur, ton odeur... doucement, ce son familier, ton coeur qui bat... pour moi. Je n'ose m'approcher davantage, surement par peur de les déranger, de briser cette image..ce souvenir. C'est flou maintenant, je n'y vois plus rien, les larmes ont recommencées à tomber...

" Seul la lumière pourrait défaire nos repaires secrets..." - Francis Cabrel. Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai.

Je l'aimais - Anna Gavalda

Je me disais : " Allez, il faut pleurer une bonne fois pour toutes. Tarir les larmes, presser l'éponge, essorer ce grand corps triste et puis tourner la page. Penser à autre chose. Mettre un pied devant l'autre et tout recommencer." On me l'a dit cent fois. Mais pense à autre chose. La vie continue. Pense à tes filles. Tu n'as pas le droit de te laisser aller. Secoue-toi. Oui, je sais, je le sais bien, mais comprenez-moi : Je n'y arrive pas. D'abord qu'est-ce que ça veut dire, vivre ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Mes enfants, mais qu'ai je à leur offrir ? Une maman qui boite ? Un monde à l'envers ? Je veux bien me lever le matin, m'habiller, me nourrir, les habiller, les nourrir, tenir jusqu'au soir et les coucher en les embrassant. Je peux le faire. Tout le monde peut. Mais pas plus. De grâce. Pas plus.

Je pensais à lui. Qu'était-il en train de faire ? Où était-il à cet instant précis ? Et avec qui ? Et notre vie, à quoi allait-elle ressembler ?

Chaque pensée me tirait un peu plus vers le fond. J'étais si fatiguée. J'ai fermée les yeux. Je rêvais qu'il arrivait. On entendait le bruit d'un moteur dans la cour, il s'asseyait près de moi, il m'embrassait et posait un doigt sur ma bouche pour faire une surprise aux filles. Je peux encore sentir sa douceur dans mon cou, sa voix, sa chaleur, l'odeur de sa peau, tout est là. Tout est là...Il suffit d'y penser.

Au bout de combien de temps oublie-ton l'odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d'aimer à son tour ? Qu'on me tende un sablier.

... vous apprenez qu'il s'en va parce qu'il en aime une autre. Ajoute qu'il est confu, qu'il s'est trompé. Comme au téléphone : " Excusez-moi, c'est une erreur." Mais je vous en prie...
Une bulle de savon. 

Les rêves sont cruels, ils frappent, ils font mal. On se réveille avec un goût amer à la bouche : la déception et une envie de s'endormir à jamais et de ne plus se réveiller. Ce lit trop grand, froid, où je n'y cesse de t'y voir ; me regardant, me serrant tout contre toi, m'entourant de tes bras en murmurant : Je t'aime. Mes meilleurs nuits sont celles où je réussis à m'assoupir en imaginant, en croyant vraiment que tu es près de moi... durant ces nuits, je rêves de toi. Et cette peur du réveil revient...

Tu ne liras probablement jamais ce blog, mais saches qu'ici...c'est le coeur qu'il reste depuis ton départ, rempli de sentiments, beaucoup trop forts pour y rester, enflammant tout. Ici... c'est pour toi.